Le collagène, indispensable pour la peau, les cheveux... et le post-partum !

Le collagène, ami du post-partum

Collagène : voilà un mot qui a le vent en poupe ! Mais connaissez-vous vraiment ses fonctions et ses petits secrets ? Cette protéine importante de notre corps agit sur celui-ci à bien des niveaux chaque jour, et encore plus après un accouchement. Prêtes à devenir incolla(gène)bles ?

 

Ô collagène, précieuse protéine

Encore peu connu il y a quelques années, le collagène est désormais sous le feu des projecteurs, et pour cause, ses bienfaits sont nombreux et variés. Protéine naturellement présente - et en abondance ! - dans notre corps, le collagène se trouve dans nos os, nos dents, nos cartilages, notre cornée, notre peau… Il est ce qui constitue majoritairement le derme. Si on vous dit que son origine “kolla” est grecque et signifie “colle”, vous visualiserez certainement mieux comment il agit : il permet la cohésion des tissus, cellules et organes, en agissant comme une… colle. C’est un précieux liant qui assure souplesse, résistance, et hydratation de nos structures corporelles.

En rendant les tissus plus résistants et en apportant de l'élasticité, le collagène est certes important pour la bonne santé et la beauté de la peau mais il ne s’arrête pas là : il régénère plus rapidement les cellules, protège la paroi intestinale, stimule la croissance des fibres musculaires, réduit certaines douleurs articulaires et ralentit l’ostéoporose et le vieillissement de la peau. S’il est produit par notre corps et se renouvelle au cours de notre vie, on n’en produit cependant moins à mesure qu’on quitte nos jeunes années (celles-là même durant lesquelles on se réveillait fraîche comme la rosée en ayant dormi 4h, #RIP). Après 30 ans, on estime qu’on en produit en moyenne 1% de moins par année (à vos calculettes, mesdames) et sa qualité baisse. Fumer, s’exposer au soleil et/ou à la pollution peuvent aussi accélérer sa dégradation. La conséquence ? On perd en élasticité et en tonicité au niveau des tissus de la peau. 


Le collagène, à la source…

On ne le répétera jamais assez : vos assiettes sont la source première de votre énergie et de votre bien-être au quotidien ! Mais par manque de temps, on sait que l’on ne peut pas toujours les remplir aussi parfaitement qu’on le devrait. Pour fournir du collagène à votre corps, tournez-vous vers les protéines animales (il ne provient que des animaux). Porc, bœuf, poisson et poulet (et même avec la peau pour ces deux-là, elle est très riche en collagène), dévorez ! L’une des recettes qui pourra vous booster est le bouillon de poulet. Faible en calories, c’est un puissant reminéralisant et un condensé de collagène. Comme il n’existe aucune source végétale de collagène, n’hésitez pas à vous assurer une dose suffisante de collagène en vous supplémentant si vous êtes végétarien ou consommez peu de viande.


Et un, et deux, et trois collagènes ! 

Il existerait 29 types de collagènes ! En fonction de leur structure et leur fonction, ils diffèrent évidemment. Les plus importants sont les types 1, 2 et 3 (le 1 et le 3 se situent dans le derme et contribuent à la jeunesse de la peau). Petit récap de leurs spécificités : 

> Collagène type 1 : il est le plus abondant de l'organisme et c’est celui que l’on retrouve dans la peau, les tissus osseux, les ligaments et les tendons. S’il aide à former les os, il joue surtout un rôle dans la cicatrisation des plaies, l’élasticité de la peau et le maintien des tissus conjonctifs. 

> Collagène type 2 : on le trouve dans les cartilages, à qui il sert de nutriment. C’est celui qui participe au fonctionnement efficace des articulations.

> Collagène type 3 : celui-ci se retrouve dans les muscles et la paroi des vaisseaux sanguins. 


Collagène et post partum : le duo parfait

Non content de jouer sur la beauté de votre peau (on sait que nuits courtes ne riment pas avec teint frais), de vos cheveux (qui peuvent chuter à cette période), le collagène active également la cicatrisation et peut donc aussi jouer un rôle sur les vergetures. Pour toutes ces raisons, il est donc plus que bienvenu en post partum, période où le corps essaie de se remettre du “choc” de l’accouchement.

 

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