51 ans. C’est l’âge moyen auquel les femmes disent officiellement adieu à leurs cycles menstruels. Mais avant d’en arriver là, le corps envoie toute une série de signaux… parfois incompréhensibles. Bouffées de chaleur, troubles du sommeil, humeur en montagnes russes : est-ce le signe que la ménopause s’installe ? Ou juste un dérèglement passager ? Bref, comment savoir si on est ménopausée ? Pour en avoir le cœur net, il existe des indices clairs et même des tests médicaux. Dans cet article, on passe tout au crible pour vous aider à comprendre si, oui ou non, vous faites maintenant officiellement partie de la team « ménopause ».
Petit rappel : c'est quoi la ménopause ?
Dans la vie des femmes, il arrive un moment où celles-ci ont épuisé leur stock de follicules ovariens. Ce moment, c'est… la ménopause ! Soit l’arrêt des cycles menstruels de façon définitive. Médicalement, elle se confirme après 12 mois consécutifs sans règles, en l’absence d’autres causes sous-jacentes. Et elle marque la fin de la période reproductive, avec la diminution des taux d’œstrogènes et de progestérone.
Attention, ne confondez pas « ménopause » et « préménopause » ! Aussi appelée « périménopause », cette période de transition débute bien avant l'arrêt du cycle menstruel et peut durer plusieurs années.
En général, les symptômes de la préménopause sont les suivants :
- Le cycle ovarien fonctionne encore, mais de manière irrégulière.
- La durée des règles en préménopause devient imprévisible, avec des cycles plus courts ou plus longs.
- Les flux, eux, s'avèrent plus ou moins abondants que d'habitude.
- On se retrouve à gérer des effets secondaires pas fun (coucou les sueurs nocturnes, maux de tête, seins tendus, sautes d'humeur ou autres troubles du sommeil).
Bref, des phénomènes certes naturels, mais qui peuvent devenir une sacrée épreuve pour celles qui les vivent !
À quel âge est-on ménopausée en moyenne ?
La ménopause survient généralement entre 45 et 55 ans. Avec une moyenne, en France, autour de 51 ans. Et vous, ce sera à quel âge ? Impossible à prévoir, ou presque ! Car cette transition hormonale peut survenir plus tôt ou plus tard selon les individus. Et se joue sur plusieurs facteurs, comme :
- La génétique : quand votre mère a-t-elle été ménopausée ? Et votre grand-mère ? Puisque, ici, l’héritage génétique joue beaucoup. Une femme ménopausée tôt possède souvent une femme de son entourage familial ayant connu le même phénomène.
- Le mode de vie : est-ce que vous fumez ? Avez-vous une bonne ou une mauvaise alimentation ? Faites-vous partie de la team des stressées de la life ? Si oui, tous ces éléments peuvent accélérer la ménopause. À l’inverse, de bonnes habitudes de vie (exercice physique, alimentation saine) pourraient retarder son apparition.
- Les traitements médicaux : certaines interventions entraînent une ménopause induite, parfois brutale. On pense notamment à la chimiothérapie, à la radiothérapie pelvienne ou à l'ablation des ovaires.
Donc, on vous le disait : impossible de prédire avec certitude à quel âge une femme sera ménopausée. Car celle-ci peut même se pointer avant 40 ans (on parle de ménopause précoce)... Ou après 55 ans (là, il s'agit de ménopause tardive). C'est vous dire si on est au bout de nos surprises !
Quels sont les signes de la ménopause ?
On ne se réveille pas un matin, et hop ! Nous voilà ménopausées. Cette coquine s'immisce petit à petit dans notre vie… Avant d'y poser définitivement ses cartons. Par contre, on peut la reconnaître assez facilement quand elle pointe le bout de son nez. Voici les signes les plus courants de la ménopause.
Les signes physiques
La ménopause, c'est d'abord le corps qui parle ! Et qui la « traduit » par certains signes physiques, comme :
- Des bouffées de chaleur et sueurs nocturnes : on ressent de la chaleur de façon soudaine et intense, avec des rougeurs et beaucoup de transpiration (souvent la nuit).
- Des troubles du sommeil : on souffre d'insomnies, de réveils fréquents, la qualité du sommeil diminue.
- Une sécheresse vaginale et de l'inconfort intime : notre corps produit moins d'œstrogènes. Or, la baisse de cette hormone féminine modifie la muqueuse vaginale, ce qui peut notamment causer des douleurs lors des rapports sexuels.
- Une prise de poids et une répartition des graisses différente : on accumule plus de graisse au niveau de l’abdomen.
- Des douleurs articulaires et des douleurs musculaires : on constate une sensation de raideur ou d’inflammation des muscles (toujours liée à la diminution des œstrogènes). La perte du tissu osseux s'accélère et augmente le risque de fracture.
- Une modification capillaire et cutanée : notre peau perd en élasticité et devient plus sèche. Nos cheveux, eux, sont plus fins ou plus cassants.
- Troubles urinaires : les femmes en ménopause présentent plus de risques potentiels de développer des troubles/infections urinaires.
Les signes psychologiques
La baisse des hormones féminines influence également le cerveau et l’humeur. Parmi ces signes, on retrouve :
- Une humeur irritable, de l'anxiété ou une tendance à la déprime.
- Des troubles de la mémoire et des difficultés de concentration (c'est le fameux « brouillard mental »).
- Une fatigue qui traîne, même après une bonne nuit de sommeil.
Comment ces symptômes évoluent-ils dans le temps ?
Les symptômes de la ménopause ne surviennent pas tous en même temps. Par exemple, certains apparaissent progressivement dans les premières années de la préménopause. Tandis que d’autres peuvent persister plusieurs années après l’arrêt définitif du cycle menstruel.
Autre exemple : chez certaines femmes, les bouffées de chaleur peuvent durer 5 à 10 ans après la ménopause. Chez d'autres, ce sont les troubles du sommeil et la sécheresse vaginale qui peuvent s’installer sur le long terme.
Bref, la perception de ces changements est propre à chacune d'entre nous. Ce qui explique pourquoi certaines vivent cette transition sans problème… Alors que d’autres auront besoin d'un soutien émotionnel et médical pour traverser cette période. Avec, entre autres :
- un bon choix de traitement hormonal de la ménopause ;
- une approche naturelle ;
- des ajustements du mode de vie…
- ... et des facteurs environnementaux.
Bon, on sait : on vous dresse un tableau qui n'est pas très fun. Mais, rassurez-vous : tous ces signes ne sont pas systématiques ! Et vous allez (très bien) vous en sortir.
Quels tests pour savoir si on est ménopausée ?
Pour rappel, la ménopause est confirmée lorsque les règles ont cessé depuis 12 mois consécutifs. Toutefois, en cas de doute, certaines femmes souhaitent un diagnostic plus précis. Ça tombe bien, plusieurs tests existent pour évaluer votre état hormonal et déterminer si la ménopause est bien installée.
1. Les tests hormonaux en laboratoire
Vous pouvez effectuer un bilan hormonal en laboratoire. Ce dosage sanguin permet de mesurer d'éventuelles modifications hormonales liées à la ménopause :
- Dosage de la FSH (hormone folliculo-stimulante) : lorsque les ovaires cessent de fonctionner, la production d'œstrogènes diminue et le taux de FSH augmente à fond. Votre taux est supérieur à 30-40 UI/L ? C'est un potentiel indicateur de la ménopause.
- Dosage de l'œstradiol (E2) : ces hormones sexuelles baissent fortement à la ménopause. Vous constatez un taux très bas (< 20 pg/mL) ? Voilà qui peut aussi confirmer l'arrêt de l'activité ovarienne.
- Dosage de la LH (Hormone Lutéinisante) : elle augmente également en réponse à la baisse des œstrogènes.
Une fois qu'on a dit ça... Attention ! N'interprétez pas ces tests toute seule et faites preuve de prudence. Car ces niveaux hormonaux peuvent fluctuer en périménopause. Difficile, donc, de confirmer définitivement la ménopause avec une seule prise de sang.
2. Les tests à domicile
Des tests urinaires de ménopause sont disponibles en pharmacie. Ils fonctionnent sur le même principe que les tests de grossesse et mesurent le taux de FSH dans les urines.
Alors, certes, ils peuvent donner une indication sur ménopause or not ménopause. Mais, à nouveau… Prudence ! Ils ne remplacent pas un bilan médical complet. Car, à nouveau, le taux de FSH peut varier d’un cycle à l’autre en périménopause. Ce qui peut fausser le résultat. À prendre avec des pincettes, donc !
3. La consultation médicale et son diagnostic
Si vous présentez des symptômes évocateurs de la ménopause, mais que vous souhaitez une confirmation, rien de tel qu'une consultation médicale pour lever le doute. Un médecin pourra :
- Analyser les symptômes et leur évolution.
- Prescrire un bilan sanguin hormonal si nécessaire.
- Vous proposer le bon traitement hormonal en cas de besoin.
- Exclure d’autres causes possibles (problèmes thyroïdiens, carences hormonales, mauvaise alimentation, stress, etc.).
Vous êtes en (pré)ménopause et celle-ci vous procure du stress ? On vous aide à traverser cette période et à retrouver un bon équilibre émotionnel avec notre complément alimentaire pour le stress !
En bref, la ménopause est une étape incontournable et un véritable bouleversement hormonal dans la vie d'une femme. Mais… chacune la vit différemment ! Si l’absence de règles pendant un an est un indicateur important, les symptômes et les tests hormonaux aident à confirmer le diagnostic. Néanmoins, en cas de doute ou d’inconfort, ne restez pas seule avec vos sueurs nocturnes et vos sautes d'humeur ! Et faites-vous suivre par un médecin pour adopter la meilleure approche et traverser cette nouvelle phase sereinement.