Le spotting ou métrorragies : qu'est-ce que c'est et comment réagir ?

Vous remarquez de légers saignements en dehors de vos règles et vous vous demandez si c’est normal ? Que ce soit une simple réaction hormonale ou un signal à ne pas négliger, le spotting soulève toujours des questions. Est-ce le symptôme d'une grossesse ? D'un dérèglement hormonal ? D’un problème plus sérieux ? Pas de panique : dans cet article, on passe en revue tout ce qu’il faut savoir sur ces petits saignements mystérieux. Quand ils sont bénins, quand s’en inquiéter… et surtout comment y réagir efficacement. Prête à lever le doute ? C'est parti !


Qu'est-ce que le spotting ?

Le terme spotting désigne de légers saignements vaginaux qui surviennent en dehors des règles. Contrairement aux menstruations, ces pertes sanguines sont généralement peu abondantes et ne nécessitent pas forcément de protection hygiénique. Bien qu'il soit souvent bénin, ce phénomène peut parfois signaler un déséquilibre hormonal ou un problème médical latent.


Quand apparaît le spotting ?

Le spotting peut se manifester à différentes étapes du cycle menstruel. Par exemple, certaines femmes peuvent remarquer un léger saignement vaginal en début ou fin de règles. Mais aussi au 14ème jour, vers le moment de l'ovulation.

En dehors du cycle, ces pertes de sang accompagnent souvent les changements hormonaux du corps féminin :

  • à l'adolescence, période connue pour ses fortes variations hormonales ;
  • chez la femme enceinte, lors des premiers jours de grossesse (on parle alors de spotting de nidation) ;
  • à la préménopause ;
  • pendant une période de transition hormonale liée à la méthode de contraception ;
  • en post-partum, avant le retour de couche.


Bref, vous l'aurez compris : le spotting est un coquin ! Et ces saignements vaginaux peuvent apparaître pendant, comme en dehors de la période de menstruations… Sans lien apparent avec celles-ci.


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Quelle est la durée du spotting ?

La durée de ces types de saignements dépend de celles qui les vivent. De quelques heures jusqu'à 3 jours, selon les situations ! Car, contrairement aux saignements menstruels, le spotting ne suit pas un schéma précis, plus ou moins « réglé » dans le temps (c'est le cas de le dire).

Dans certains cas, le spotting vaginal est ponctuel et disparaît rapidement. Par exemple, lorsqu'il est ovulatoire, il ne dure habituellement qu’une journée. Par contre, des saignements intermittents qui persistent plusieurs jours, ou qui reviennent fréquemment… Voilà qui peut mériter une consultation médicale (on reviendra dessus dans notre article, restez avec nous !).


Quelles sont les différences entre spotting et règles ?

Pas toujours évident faire le distinguo entre spotting et règles ! Pourtant, il existe de vraies différences entre chaque type de saignement.

Tout d'abord, le spotting et les règles se différencient par la quantité de sang perdue. Les menstruations ressemblent à des saignements abondants, qui nécessitent de porter des protections hygiéniques pour ne pas se tacher. Le spotting, lui, se manifeste plutôt sous forme d'un saignement léger sur les sous-vêtements ou le papier toilette. Il ne suit pas la même évolution que les règles. Car, vous le savez : des règles normales débutent souvent par un flux léger, puis le volume des saignements augmente, deviennent plus abondants avant de diminuer progressivement.

Second point de distinction important : la couleur ! Eh oui, le spotting peut être :

  • de couleur rouge clair ;
  • de couleur brune ;
  • de couleur rose.

Tandis que les menstruations sont d'abord rouge vif avant de foncer en fin de cycle.

Enfin, les règles surviennent selon un schéma régulier, qui correspond au cycle menstruel. Le spotting, lui, peut apparaître à n’importe quel moment du mois, sans suivre de temporalité précise.


Qu'est-ce qui provoque le spotting ?

Fluctuations hormonales, problèmes gynécologiques… Beaucoup de facteurs différents se trouvent à l'origine des spotting. Parmi eux, on retrouve :

  • La contraception hormonale : quand on commence ou qu'on stoppe son contraceptif hormonal (pilule contraceptive, stérilet hormonal...), on perturbe notre équilibre hormonal. Et donc, on augmente ses chances de provoquer des saignements intermenstruels, surtout dans les premiers mois d’utilisation.
  • L’ovulation : on vous le disait, certaines femmes peuvent observer un léger spotting autour du 14ème jour du cycle, lié à la rupture du follicule ovarien.
  • L'apparition de fibromes ou de polypes utérins : ces lésions bénignes, situées dans l’utérus, peuvent provoquer des saignements anormaux en dehors des règles.
  • L'irritation du col de l’utérus : rapport sexuel, frottis, mise en place d'un stérilet… Toutes ces causes peuvent augmenter le risque de spotting.


Le spotting est-il un signe de grossesse ou de fausse couche ?

Oui, le spotting de grossesse (ou spotting de nidation) existe ! Car, quelques jours après la fécondation, l’embryon s’implante dans l’utérus. Et cela peut provoquer de légers saignements durant un à deux jours. Vous les reconnaîtrez, là aussi, à leur couleur : ces pertes vaginales sont généralement rosées ou brunâtres. Qui plus est, elles surviennent environ une semaine avant la date présumée des règles.

Toutefois, ce genre de spotting, surtout au 1er trimestre de grossesse, peut aussi devenir un signal d’alerte. Surtout si vous remarquez :

  • des saignements qui persistent ;
  • une douleur abdominale.

Ces signaux peuvent évoquer une menace de grossesse arrêtée (fausse couche) ou une grossesse extra-utérine. Dans ces cas, on n'hésite pas une seconde, et on fonce consulter un médecin ou une sage-femme rapidement.


Vous êtes enceinte et vous craignez une grossesse arrêtée ? Notre article Comment savoir si on fait une fausse couche vous apporte les clés pour mieux comprendre les signes à surveiller.


Le stress peut-il provoquer du spotting ?

Idem : le stress fait partie des facteurs qui peuvent influencer le cycle... Et donc, provoquer un risque de spotting. Pourquoi ? Car un stress intense perturbe la partie du cerveau qui régule les hormones. Si vous y êtes exposée, vous risquez ainsi de produire du cortisol en excès. Ce qui peut entraîner un dérèglement hormonal et des saignements intermenstruels surprises.


Quand s'en inquiéter ?

Rassurez-vous : dans la (grande) majorité des cas, le spotting vaginal demeure bénin. Et donc, ne nécessite pas de raison de s'inquiéter ! Néanmoins, certains signes pourraient s'avérer anormaux. Et de ce fait, elles doivent vous amener à consulter.

Par exemple, si le spotting persiste, s'il devient fréquent ou dure plus de quelques jours... Ils traduisent peut-être des troubles hormonaux ou une infection génitale. Idem, chez les femmes ménopausées : un spotting n'est jamais anodin et nécessite toujours un minimum d'investigation.

Ainsi, si l'aspect et l'intensité de vos saignements vous paraissent bizarres, prêtez-y attention. Par exemple, si vous remarquez des symptômes inhabituels comme :

  • des pertes abondantes dans votre culotte ;
  • du spotting rouge vif accompagné de caillots ;
  • une apparition de fièvre ;
  • une grosse fatigue ;
  • des petites douleurs ;
  • voire une douleur sévère dans l'abdomen.

Il s'agit peut-être de signes d'une grossesse arrêtée ou d'une forme d'infection. Dans tous les cas, vous devez être prise en charge rapidement.


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Comment l'arrêter rapidement ?

L’arrêt des saignements intermenstruels dépend d'abord de leur cause. Par exemple, si vos saignements sont liés à votre contraception hormonale, on vous conseillerait plutôt d'attendre quelques mois pour que votre corps s'adapte au mieux.

En revanche, si ces petites pertes sanguines persistent après cette période, ne laissez pas les choses telles quelles. Car elles pourraient vraiment impacter votre mode de vie. Vous pouvez alors demander à votre médecin un examen gynécologique ou un bilan hormonal, pour éventuellement ajuster votre contraception ou vous proposer une alternative.

Si le spotting persiste uniquement de façon occasionnelle, vous pouvez mettre en place quelques solutions pour le réduire naturellement :

  • Évitez le stress grâce à la relaxation, au yoga ou à la méditation.
  • Adoptez une bonne hygiène de vie avec un sommeil régulier, une alimentation équilibrée et de l'activité physique.
  • Prenez des compléments alimentaires, à base de fer ou de vitamine B6 par exemple, qui peuvent contribuer à réguler votre cycle.


Bref, pas de panique : le phénomène de spotting reste fréquent et n'implique, dans la plupart des cas, rien d’inquiétant. Cependant, essayez de rester attentive à sa fréquence, sa durée et ses éventuels symptômes. Et, en cas de doute, demandez un avis médical pour en comprendre la cause. En attendant, écoutez votre corps et prenez soin de votre hygiène de vie : voilà les meilleurs réflexes à adopter pour un cycle équilibré !

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