Si les femmes enceintes sont alertées sur leurs besoins en acide folique (ou vitamine B9 comme nous préférons l'appeler chez Boome), elles connaissent plus rarement le rôle essentiel que joue la choline pendant la grossesse. Il est temps d'y remédier : tout savoir sur la Choline de A à Z, c'est parti !
La choline, c'est quoi exactement ?
D'origine organique, la choline n'est ni une vitamine, ni un sel minéral, c'est un dérivé d'acide aminé.
Son nom scientifique (hydroxy-2-éthyl-triméthylazanium) ne vous dira rien, mais l'origine du mot choline est en revanche plus instructif : choline vient du grec kholê qui signifie bile, car le chimiste allemand Adolph Strecker l'a découverte, puis extraite dans un foie en 1868. Effectivement, le corps humain peut produire de la choline via le foie, mais en très faible quantité. Il vaut donc mieux essayer de privilégier les apports extérieurs, qu'ils soient dans l'alimentation ou les compléments alimentaires.
La choline est essentielle pour les femmes enceintes, mais pas seulement. Plusieurs études scientifiques ont prouvé qu'elle avait de nombreux atouts pour le corps humain. La choline participe à la bonne santé du foie, elle lutte contre les troubles mentaux (notamment l'anxiété et la bipolarité) et elle favorise les capacités cognitives. Des études cliniques sont également en cours pour étudier les bienfaits de la choline dans la prévention de la maladie d’Alzheimer. La choline est le précurseur de l’acétylcholine, le neurotransmetteur de la mémoire et de l’apprentissage et elle permettrait de d'augmenter la concentration en acétylcholine dans le cerveau.
Les bienfaits de la choline pendant la grossesse
Longtemps méconnus, les bienfaits de la choline pendant la grossesse sont désormais loués par les scientifiques, notamment dans les pays anglosaxons dans lesquels elle est systématiquement prescrite. Comme l'acide folique, elle permettrait notamment de diminuer les risques d'anomalie du tube neural (qui deviendra la moelle épinière et le tronc cérébral).
Diminution des risques d’anomalies du tube neural et de prééclampsie
La choline est nécessaire au développement du placenta et à la croissance des organes du fœtus. Elle permet de diminuer les niveaux d'homocystéine (acide aminé intermédiaire dans le métabolisme de la méthionine) dans l'organisme. Un excès d'homocystéine peut entraîner des anomalies du tube neural ou des malformations cardiaques congénitales, qui seraient dues à un mauvais développement du tube neural ou du cœur. Une carence en choline a également été associée à des risques de prééclampsie, de prématurité et de très faible poids du bébé à la naissance.
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L'info clé
Le corps humain peut produire de la choline via le foie, mais en très faible quantité. Il vaut donc mieux essayer de privilégier les apports extérieurs.
Avantages cognitifs à long terme pour votre futur enfant
Au niveau du système nerveux, la choline aurait des avantages cognitifs et neuroprotecteurs car elle aide à maintenir un bon taux de DHA (famille de lipides) dans l'organisme. Le DHA contribue à une fonction cérébrale normale ainsi qu'au développement normal du cerveau de l'enfant pendant la grossesse et l'allaitement. Le DHA participe également à la synthèse de certains neurotransmetteurs comme l'acétylcholine, alliée de notre mémoire et de notre bon fonctionnement nerveux. L'acétylcholine n'est pas présente à l'état naturel dans les aliments. Notre organisme est obligé de le fabriquer et a d'abord besoin de choline pour y parvenir.
En 2012, les autorités de santé européennes (EFSA, European Food Safety Authority et la Commission européenne) ont estimé que la choline pouvait contribuer au bon fonctionnement du foie. En effet, la choline participe au métabolisme des lipides, en synthétisant les corps gras retrouvés entre les cellules. Elle contribue ainsi activement à détoxifier le foie, à limiter l’accumulation de graisses et à prévenir les maladies cardiovasculaires. Des études observationnelles ont montré qu'un déficit en choline pouvait participer au développement d'une stéatose hépatique non alcoolique (NASH), qu'on appelle plus communément la maladie du foie gras.
Bonus : La choline est essentielle en post-partum.
Les besoins en choline des femmes allaitantes augmentent considérablement. Elle a un impact direct sur le bon développement de la mémoire et les capacités d'apprentissage de votre enfant.
Comment renforcer ses apports en choline ?
Idéalement, il faudrait un apport de 450 mg par jour pendant la grossesse et de 550 mg par jour pendant l'allaitement. Les mères qui allaitent ont un besoin encore plus accru en choline pour répondre aux sollicitations de l'organisme du bébé en pleine croissance.
Quels sont les aliments riches en choline ? > Les œufs sont la meilleure source de choline, notamment le jaune. Attention toutefois à ne pas manger de jaune cru pendant votre grossesse.
> Les aliments les plus riches en choline sont d'origine animale mais ne sont pas toujours adaptés pour les femmes enceintes : donc plutôt que le foie des animaux, privilégiez le blanc de poulet, le poisson blanc ou le boeuf.
> La choline peut également être trouvée en plus faible quantité dans le germe de blé, le soja, les pommes de terre, le chou-fleur, le brocoli, les haricots rouges ou encore le quinoa.
Malgré une alimentation équilibrée et ces apports nutritionnels, il est difficile d'atteindre la dose de choline nécessaire. Il est donc recommandé de choisir une supplémentation adaptée qui correspond à vos besoins. Chez Boome, nous avons choisi d'inclure une forme de choline brevetée, la Cognizin® (CDP-Choline), dans nos vitamines de grossesse. La citicoline Cognizin® est synthétisée via un processus de fermentation naturelle breveté, garantissant une citicoline stabilisée et sans allergène. L'efficacité de la citicoline Cognizin® sur l'amélioration de la mémoire et des performances intellectuelles a été cliniquement prouvée, notamment grâce à ses propriétés neuro-protectrices et neuro-réparatrices.
Choline : trouver le bon équilibre entre carence et excès
Pour être en bonne santé, vous le savez, il est important de rester mesuré. Si des carences en choline peuvent entraîner des risques, des apports excessifs peuvent également avoir des effets indésirables. Une consommation de choline trop importante, autrement dit plus de 10g par jour, peut provoquer divers symptômes comme les nausées, les diarrhées et divers troubles gastro-intestinaux, une transpiration excessive ou encore une mauvaise odeur corporelle. Notons également que la supplémentation en choline est déconseillée chez les personnes atteintes de dépression ou de maladie de Parkinson, pour éviter une possible aggravation des symptômes.
En cas de doute de carence et avant toute supplémentation, nous vous recommandons d'en parler directement avec votre professionnel de santé qui saura vous conseiller et vous prescrire les examens nécessaires. Il/elle pourra notamment vous prescrire des analyses pour détecter si vous êtes porteuse de la mutation du gène MTHFR.
